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Allons danser la salsa !

(environ 35 minutes de lecture)

Lola devait juste danser de la salsa. Pourtant, une rencontre l'entrainera dans une danse beaucoup plus sensuelle.

( Avec les écouteurs sur les oreilles :

Spotify : playlist "Allons danser la salsa" - AG

https://open.spotify.com/playlist/2pyrG6QiJ6LNpj9276pDO7?si=JBidunjnTfK_951u5wGTeg&pi=zcIzznqzSQGEx

Liste facultative : Leçons particulières de Slaï; Prends ton temps de Jacky Rapon; Mi amor de Cevin ; Kolé Seré de Kassav' )

Affalée sur le comptoir d'accueil de l'hôtel où je travaille, je regarde l’horloge sur le mur en face de moi : 13h10. L’aiguille des secondes semble ralentir à mesure que je la regarde. Vingt minutes encore à tenir et ma journée est terminée. Ce travail est vraiment d’un ennui mortel. J’ai l’impression que je ne fais qu’attendre les quelques moments d’actions qui ponctuent ma journée. Même si mon corps en PLS me supplie de remuer, cette inactivité me rend amorphe.

Brrr Brrr

Surprise par le vibreur de mon téléphone, je sursaute. J’ouvre mon téléphone, la tête calée sur ma main gauche.

Message de Patricia : « Coucou Poulette ! Ça va ta journée de travail ? »

Je me redresse un peu pour lui répondre.

« Vivement la fin, je vais terminer en statut de marbre! »


Patricia, mon amie d’enfance, est une joyeuse délurée qui vit à côté de l'océan. Tous les étés, depuis toute petite, je passe quelques jours chez elle mais cette année est spéciale.

C’est elle qui m’a convaincue de venir travailler dans sa région. Je l’appelais alors en larmes pour lui annoncer l’ultime mauvaise nouvelle de mon printemps : mon CDD ne serait pas renouvelé pour la saison estivale. C’était la cerise sur le gâteau d’un été qui s’annonçait d’une tristesse à mourir. Je venais de me faire larguer après 7 ans de relation et ma vie semblait s’écrouler devant moi.

Patricia avait alors remué ciel et terre pour me décrocher un poste d’accueil dans un hôtel pour juillet, août et septembre. Une aubaine !

« Ça va être trop bien de passer tout l’été ensemble. Je vais te requinquer. En plus, ça fait longtemps que toi et moi, on a pas été célibataire ensemble. Ça va draguer du beaux mecs! Aïe Aïe Aïe! » m’avait-elle dit enjouée.

J’étais pas vraiment convaincue par l’idée d’un été passé à draguer mais je n’avais pas relevé. Mon sourire était triste, mon rire peu sincère mais au moins je savais que j’aurais une amie pour me divertir.

C’était sans compter sur l’envie folle de mon amie de profiter de notre célibat ensemble. On avait déjà fréquenté une bonne partie des bars et des boites de nuit de la ville mais aucun homme n’avait réussi à me faire oublier le temps d’une soirée ma triste vie amoureuse.

Brr Brrr

« Allez courage ! Je finis à 18h et je t’emmène te dégourdir les papattes ! »

« Ah bon? Et tu m’emmènes où cette fois ? »

« Je t’emmène dans un bar cubain plein de beaux mecs avec qui danser collé serré ! »

Cette femme est une vraie encyclopédie de la débauche! Son message me fait rire quelques secondes puis le doute m’envahit.

« Euuuhh, c’est à dire ? » lui envoyè-je inquiète.

« Ben c’est soirée Salsa quoi! Y a rien de mieux pour réveiller la femme sensuelle en toi lol »

« Mais je ne sais pas danser ça moi! »

Rhhhaaaa j’te jure ! Elle me mets dans des situations pas possible ! Je m’affale sur mon siège à roulette, qui recule un peu sous l’impulsion

Brr Brr

« Fais pas ta rabat-joie ! Tu testes meuf, tu essaies, tu tentes. C’est ça la vie ! »

Je me penche sur mon portable et relis plusieurs fois son message qui cherche à me secouer un peu.

« Bon ok espèce de petite chiasse! Va pour la salsa ! »

18h300

Assise sur le canapé de Patricia, un verre de vin blanc à la main, je regarde au loin par la fenêtre. On aperçoit l'océan à l’horizon. Cette vue magnifique me plonge dans mes pensées.

« Déjà à l’apéro? On perd pas de temps je vois! »

Je me détourne de la superbe vue et lui jette un regard en biais teinté de reproches.

« Ça va, ça va! J’ai compris. Faut pas te chauffer ce soir. Je me sers un verre et je te rejoins! »

Je souris devant sa façon de réagir et Patricia et moi nous affalons sur le canapé, nos verres à la main.

Elle me raconte sa journée et nous rions de bon cœur. Patricia a le don de raconter les choses d’une manière si théâtrale que n’importe quelle situation banale devient romanesque. Je lui raconte la mienne et emprunte ses mimiques pour essayer de la rendre aussi drôle mais mes journées sont manifestement plus ennuyeuses.

« Bon qu’est-ce que tu vas mettre ce soir ? »

« J’ai une petite robe volante à fleurs qui devrait être pas mal! » lui répondè-je fièrement.

Ses yeux se ferment, elle pince l’arrête de son nez entre son pouce et son index et secoue la tête en guise de désapprobation :

« Tutututtuut ! Ecoute moi bien Lola! Ce soir, c’est bombe fatale! »

« Ben c’est jolie les robes à fleurs. »

« C’est joli », me répond-elle en mimant avec ses doigts des guillemets, « c’est mignonnet! Mais est-ce qu’être choupinette c’est vraiment le but quand on va danser dans un bar cubain chaud bouillant ? »

Elle approche fortement ses yeux froncés des miens, un faux air suspicieux sur le visage.

« Telle est la question, n’est-ce pas? ».

Je ne peux m’empêcher de rire et d’acquiescer devant l’expression de ma folle amie. Puis Patricia se lève d’un bon, agitant son doigt pointé.

« Non non non ! »

Dans un rire, Patricia sort du salon et se dirige vers son dressing en sautillant. Je l’entends au loin.

« J’ai pensé à une tenue pour toi toute la journée. »

Elle fouille et je perçois le bruit des cintres tombant sur le sol un par un. Puis Patricia retourne dans la salle, une robe noire à la main.

« Avec ça, tu vas clairement pas passé inaperçue!


22h00

« Avec ça tu vas clairement pas passer inaperçue! » Je me remémore ce que Patricia m’a dit plus tôt dans la soirée alors que j’enfile cette robe qui est - c’est rien de le dire - très moulante. Cette robe portefeuille dévoile mes jambes grâce à son ouverture qui s’élargit à chacun de mes pas. Ma robe volante à fleurs est tellement loin. Je me demande alors si porter cette robe est une bonne idée. Mon dieu! Je vais jamais oser!

Comme si elle lisait dans mes pensées, Patricia rentre brusquement dans la salle de bain, me regarde de haut en bas avec un sourire coquin sur les lèvres.

« Mmmmhhh … je te sauterais bien dessus mais tu ne fais pas partie de mon régime alimentaire » me dit-elle le sourire en coin.

Patricia a enfilé une robe bleue, également très moulante, avec un décolleté profond qui sublime parfaitement son corps.

« Wouah Bombasse ! »

« Ouais je sais » me dit-elle avec un clin d’œil.

Je la regarde avec admiration, son assurance m’impressionnera toujours. Elle s’approche de moi pour me coiffer sur le côté. J’accentue le noir de mes yeux pour rendre plus profond mon regard. Avec une robe pareille, il faut jouer le jeu à fond.

« Je crois qu’on est prête Chica! »

22h344

Le bar est situé en plein centre ville. Je lève les yeux et regarde l’enseigne du lieu : « Las Chicas Bonitas ». Le nom me fait rire et je donne un coup d’épaule à Patricia pour le lui montrer. Elle me répond par un clin d’œil.

« Ce soir c’est notre soir! ».

Le son de la musique se fait entendre jusque sur le trottoir. Un videur se situe à l’entrée et nous ouvre la porte.

« Salut Patricia! »

Sacré Patricia! Elle semble être connue de toute cette ville. Il se tourne vers moi.

« Ooh! tu nous emmène une bien jolie fille! »

Je rougis face au compliment et celui-ci me rassure. J’entre donc, (presque) sûre de moi, dans le bistrot en question. Sur la droite, des tables sont installées et sur la gauche se trouve le bar. Un barman est installé derrière le comptoir. Un homme se tient avachi dans un coin de celui-ci et… personne d'autre. Euuuhhhh??! Devant mon air déçu, Patricia rigole.

Elle me prend la main et m’emmène au fond de la pièce où elle ouvre une porte qui donne sur une magnifique cours extérieure. Un arbre se trouve presque au centre et un bar avec quelques tables hautes sont installés sur le côté. Des lampions ont été accrochés sur les branches de l’arbre et d’autres jeux de lumière se croisent au dessus de nous. Des couples de tous les âges dansent la salsa au centre. Nous devons être une vingtaine et cette ambiance me rappelle les fêtes de quartier. Je me sens alors plus à l’aise. Enfin une soirée à taille humaine! Patricia se dirige vers le bar et je la suis :

« Coucou Thomas! »

Elle salue le barman qui lui répond et qui commence à lui préparer un cocktail. Habituée de chez habituée, même le barman connaît son choix de cocktail. Il tourne le regard vers moi :

« et toi ? Tu prendras quoi? ».

« Je… »

« Thomas oun couba libré, por favor ! »

Un grand brun à l’accent espagnol et aux cheveux longs ondulés approche rapidement du bar. Le barman retourne son regard vers moi, comme pour me questionner à nouveau. L’homme brun se tourne également pour me regarder. Il a l’air surpris et gêné.

« Oooh excousé-moi, tou allais faire ta commande ? »

Il est très bel homme et se met à me sourire chaleureusement. Ce sourire percute mon coeur et y laisse une petite étincelle d'excitation.

« Oui mais pas de souci. Je ne sais pas encore ce que je vais commander. »

L’homme sourit de plus belle. Je rougis et j’espère que la lumière du lieu cache l’effet que son sourire a sur la couleur de mes joues.

« Bueno! Pouis-je mé proposer pour t’aider à faire ton choix? ».

« Euh… »

Je regarde Patricia derrière. Ses yeux pétillent de malice, ses lèvres dessinent un large sourire amusé et elle fait des gestes de tête en ma direction comme pour me signifier de me lancer.

« …oui. »

L’homme se tourne alors totalement vers moi et me tend la main.

« Esteban »

« Lola »

« Contento Lola. »

Il me sourit une nouvelle fois, plus chaleureusement. Ses yeux pétillent et me regardent, moi. Moi? Wouah! Cette robe a l’effet escompté.

« Aimes-tou cé qui est soucré Lola? »

« Oui … enfin pas trop »

« Si. Yé vois! Quels frouits tou préfères ? »

« J’aime les agrumes avec un peu d’acidité. »

Esteban fait une moue amusée.

« Acidité. Bueno! Amertoume? »

« Pas particulièrement. »

Il réfléchit quelques secondes.

« Dime Lola, te gusta ce qui est épicé? »

Lorsqu’il me dit cela, son regard pétille et sur son visage, se dessine un sourire qui en dit long sur le sens du mot épicé quand il sort de sa bouche.

« Oui j’adore les épices », lui répond-je fièrement.

J'fais quoi là? Chuis fière d’aimer les épices? Patricia, derrière Esteban, ravale un gros rire moqueur. Esteban rie à son tour et me regarde de ses yeux sombres.

« Muy interesante. » dit-il, d’une voix plus faible.

J’avale difficilement ma salive. Sa réponse amène une petite vague de chaleur au centre de ma poitrine. Il se tourne vers le serveur.

« Oun Gold and Spicy por la hermosa Lola. »

Je ne sais plus où me mettre à ce moment-là et mon coeur bat très fort. Une fois le cocktail prêt, Esteban le prend, se tourne vers moi, me tend le verre et se penche à mon oreille :

« Bonne dégoustatione et à bientôt. »

Je regarde Esteban s’éloigner, détaillant un peu plus cet homme sublime. Esteban est un homme aux cheveux bruns ondulant magnifiquement jusqu’à ses épaules robustes. Il a les yeux bruns profonds, des sourcils fournis, un large sourire et une mâchoire carré. Il est grand mais pas trop et semble avoir des muscles relativement bien dessinés.

Patricia s’avance alors vers moi et dans un élan tape sa main dans mon dos, si fort que j’en failli de renverser mon verre. Elle rigole à gorge déployée. Thomas la suit de bon coeur alors que mes joues sont encore rouges devant le très beau spectacle que j’admirais.

« Oui j’adore les épices! Ah ah ah ah! Incorrigible. »

Je la regarde l’air sévère puis je souris.

« Ce cher Esteban a clairement craqué sur toi ma belle. »

« Il est vraiment charmant! »

« Tu m’étonnes! Et comme tu aimes ce qui est "épicé"! Je te promets une soirée comme tu les aimes! »

Thomas, le barman, se tourne vers moi et me fait un petit clin d’oeil pour appuyer les dires de Patricia. Je porte la paille de mon cocktail à mes lèvres et commence à aspirer le breuvage choisi par Esteban. Me tournant vers les danseurs, je savoure ce goût à la fois acide et épicé qui envahit délicieusement ma bouche. Ce cocktail est délicieux.

01H155

Déjà deux cocktails à mon actif. J’ai la bouche qui chauffe et mon corps tout autant. La nuit est plutôt chaude et je termine ma quatrième danse avec un danseur de salsa expérimenté. Je trouve que je ne me débrouille pas si mal et c’est tellement agréable de lâcher prise. Cette danse réveille ma sensualité. La musique devenant plus langoureuse, je décide de retourner vers le bar où Patricia m’attend. Elle est essoufflée. Elle vient de danser une salsa bien plus expérimentée que je ne saurais le faire à présent. Elle me sourit et commande un autre cocktail pour elle.

« Alors je ne t’ai pas vu danser avec Esteban? »

« J’attend d’être plus expérimentée pour lui en mettre plein la vue » lui répond-je avec un clin d’oeil.

C’est vrai que je n’ai pas dansé une seule fois avec Esteban. Ce n’est pas faute de l’avoir regardé à plusieurs reprises. Je lui ai même décoché quelques sourires. Certes, mes joues devaient être écarlates mais cela n’empêche que j’ai tenté de lui envoyer des signaux. Je suis peut-être rouillée? J’ai eu des réponses mais apparemment il préfère danser avec des femmes plus âgées.

Tant pis, mon cocktail et moi, nous formons déjà un duo bien assez épicé comme cela. Patricia s’approche de moi alors que j’avale une belle gorgée près du bar et me chuchote :

« Ne te repose pas trop, on se dirige vers toi. »

Je me retourne donc, affalée sur ma paille et je lève les yeux. Esteban! Consciente que j’ai la position d’un enfant obsédé par la boisson sucré qu’il est entrain de boire goulûment, je me redresse d’un coup. J’avale rapidement ma gorgée. Celle-ci passe un peu de travers et la force du piment me fait tousser. Esteban rie :

« Yé fait le bon choix apparemment. »

« De…quoi? »

« Le cocktail. Te gusta? »

Je rougis de honte en pensant à la tête que je devais avoir en me retournant et hoche la tête en guise de réponse. Mon coeur palpite sous ma poitrine. Je sens l’odeur de sa transpiration et du mélange de son eau de toilette. Certaines mèches de ses cheveux sont collées à ces tempes. Il porte une chemise blanche en lin épais qu’il a remonté au niveau des coudes. Sa chemise est légèrement ouverte sur son torse d’où se dessinent quelques poils. Il est vraiment très séduisant et le temps passé à danser a imprimé sur lui une espèce de magnétisme qui le rend irrésistible.

« J’ai démandé oun titre especial pour toi. »

Mon coeur fait un bon et faillit de sortir de ma poitrine. Pour moi ? Il me regarde. Son sourire éclaire son visage d’une lumière à la fois douce et amusée. Je lui répond par un sourire qui, lui, transpire le désappointement. Il rigole alors.

« Ne t’inquiète pas, on va jouste danser ».

A ce moment-là, je me sens partagée entre désir et stress. Je cherche du regard Patricia afin que celle-ci m’encourage mais l’expression de son visage vacille entre étonnement et amusement. Elle ne m’est d’aucune aide, j’te jure!

Esteban me prend alors par la main et me guide jusqu’à la piste de danse. Le morceau commence. Il est langoureux et raisonne comme un été sur une île. Il positionne la paume de sa main gauche contre la paume de ma main droite. Ses yeux dans les miens, son regard s’est teinté de sérieux et il lève ma main et la sienne à hauteur de nos visages. Ses doigts viennent entrelacer les miens. Mon coeur bat fort dans ma poitrine. Puis il dirige sa main droite vers le bas de mon dos.

« Yé peux ? »

Je répond un timide « Oui. » Il m’adresse un sourire doux et chaleureux qui révèle encore sa beauté.

« Ça va bien sé passer. » me chuchote-t-il.

Il pose délicatement sa main sur le bas de mon dos et ses doigts viennent toucher le haut de mes fesses. Une position subtile entre les deux qui me fait frissonner. Je sens la chaleur de sa main et chacun de ses doigts sur ma cambrure. Dans un geste rapide, sa paume appuie sur mon bas dos et ses doigts s’enfoncent légèrement dans ma chair. Il approche mes hanches et glisse une jambe entre les miennes. La température monte en moi et fait rougir mes joues. Je sens sa jambe musclée toucher le bas de mon ventre et le début de mon sexe. Il amène également son torse proche du mien et ma poitrine vient toucher sa chemise. Je n’ai pas mis de soutien-gorge et je sens mes tétons pointer contre son torse. Mon coeur bat si fort que je le soupçonne de raisonner dans sa cage thoracique. Il commence à me montrer quelques pas. Je suis ses pieds et prend le rythme rapidement. Il pose sa tempe sur ma tempe. Je respire encore plus son odeur et sens ses cheveux sur ma joue. Ses yeux sont très proches des miens. Il bouge alors son bassin avec des mouvements ondulatoires lents. Avec sa main sur mon dos, il m’invite à le suivre. Cette danse est plus que sensuelle et la température monte d’un cran. Nous avançons… reculons… tournons ensemble… lentement… sensuellement. Nos corps sont en harmonie et nos rythmes se synchronisent. Nos hanches font des mouvements en communion… des vagues d’avant en arrière… des ondulations de gauche à droite… Parfois, il me fait tourner et alors, je ne pense qu’à retourner contre lui. D’autres fois, il me glisse des compliments à l’oreille. Sa voix et le souffle provoqué sur mon oreille font monter des frissons du bas de mes reins à mon cou. Son odeur envahit mon nez et nos parfums mutuels se mélangent. Nous ne faisons qu’un. Son visage se redresse de temps en temps afin de me regarder, il me sourit et ses yeux brillent. Ensuite, il repositionne son visage en venant caresser ma joue avec la sienne. L’un contre l’autre, au rythme de la musique, nous sommes comme seuls au monde.

Puis, je sens sa main droite descendre doucement sur ma fesse. Il retient son souffle et sa main se dirige vers mes hanches. J’ai de plus en plus chaud à mesure qu’il descend sa main le long de ma cuisse. Sa main vient toucher ma peau nue. Un frisson parcourt alors mon corps et je prend une inspiration profonde. Il répond en expirant bruyamment vers mon oreille, mettant au garde à vous tous les poils de ma nuque. Sa main gauche lâche ma main et du bout des doigts, il parcourt lentement mon bras jusqu’à mes épaules. Chaque mouvement est contrôlé et terriblement sensuel. Je sens l’excitation qui monte. Sa main gauche vient appuyer mon dos. Nos torses se rapprochent plus encore et sa main droite se faufile sous mon genou. Il vient alors monter mon genou à un point tel que mon sexe est collé à sa jambe. Il se mord alors légèrement la lèvre et me fait pencher subtilement en arrière. Son nez se rapproche de mon cou et je sens son souffle qui dresse à nouveau tous les poils de mon cou. Je ne sais plus si nous sommes entrain de danser mais je n’ai plus vraiment envie de m’en soucier. Il redresse légèrement sa tête et cette fois, je sens le bout de son nez remonter mon cou. Je ferme les yeux pour me concentrer sur ce contact qui dure quelques secondes. Cela éveille en moi une envie profonde. Il se redresse alors, remonte sa main droite le long de ma cuisse, plus appuyée cette fois. J’aime sentir la fermeté de sa main sur mon corps. Il la repositionne sur le bas du dos et ma jambe revient en position normale. La chanson se termine alors et une autre beaucoup plus rythmée démarre. Il recule alors et pour me remercier, prend ma main sur laquelle il dépose un délicat baiser. Quoi c’est fini?!!!! Je ressens une énorme déception. J’en veux plus.

« Veux-tou oun autre verre? »

Cette question me réveille un peu de mon fantasme et je le suis au bar. Pour l’instant, je me contenterais d’un verre.

« Yé te l’offre pour ce merveilleux moment que tou m’as fait passé » me dit-il avec un clin d’œil.

Je rougis en pensant au plaisir que c’était pour moi également.

« Je te remercie mais tu m’as fait également passé un très bon moment », répond-je également avec un clin d’œil.

Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie si sensuelle, si désirable. J’aimerais lui dire que je voudrais que cela continue toute la nuit mais rien de plus ne sort de ma bouche.

« Yé té laisse savourer ton verre, il faut que yé retourne vers les personnes que j’accompagne. »

Esteban se retourne donc et se dirige vers un groupe de femme d’une soixantaine d’année. Ma déception grandit alors que je le regarde rejoindre une femme qui semble l’attendre pour danser. Je me retrouve seule avec Patricia qui me fait un grand sourire qui transpire l’envie de rire. Ses yeux pétillent de malice et elle s’approche de moi.

« 8 chansons quand même! »

Je ne m’étais même pas rendu-compte que nous avions dansé si longtemps. Le temps n’existait plus à ce moment-là. D’ailleurs, je n’arrive pas à réaliser que c'est terminé et je reste rêveuse. Je sens encore son odeur, nos corps enlacés, nos mouvements lents et sensuels. Je ne peux quitter mes yeux d’Esteban.

« Ahhhh c’était si chaud entre vous, comment tu te sens? »

« Excitée! »

Ce mot est sorti tout seul de ma bouche, sans aucun contrôle alors que je le regarde se déhancher sur le son d’une musique cubaine. Mais à ce moment-là, je m’en fou. Il est là, il est sensuel et je le sens encore contre moi.

Patricia rigole à s’en décrocher la mâchoire. Je tente de décrocher mon regard pour porter attention à mon amie. Nous rions toutes les deux de la situation, ce qui m’aide à sortir un peu de mon coma « sensuel ». Mes yeux passent de Patricia à Esteban sans arrêt. Comme une obsession, je ne peux m’empêcher de tourner mon regard vers lui. Je le vois qui me regarde régulièrement aussi, ses yeux brillent et cela nourrit de plus belle le feu qui s’est allumé en moi depuis qu’il m’a serré contre lui. J’ai envie de goûter ses lèvres… et pas que d’ailleurs.

« A quoi tu penses? »

Patricia faufile sa tête dans mon champs de vision, un air très moqueur sur le visage.

« Ohhh la la à tellement de choses! »

Patricia éclate d’un rire franc qui me fait rire également et je me retourne vers elle pour lui offrir un nouveau cocktail.

« Je te remercie pour cette soirée, je n’suis pas prête de l’oublier. »

Nos cocktails finis, Patricia retourne danser dans les bras d’un grand brun au yeux bleus. Un grand homme d’une quarantaine d’année vient s’approcher vers moi et me propose de m’accompagner pour la prochaine danse. Je n’ai pas vraiment envie de danser à nouveau... sans Esteban. Je le remercie donc pour son attention et m’excuse. J’ai envie d’aller aux toilettes et j’ai besoin de me rafraîchir un peu. Je me dirige donc à l’intérieur du bar pour me rendre aux sanitaires. Il fait très sombre à l’intérieur, plus personne ne s’y trouve. La salle est complètement vide. Il doit être tard. Seules les quelques lumières éclairant les étagères d’alcool derrière le comptoir permettent de se repérer dans la pièce.

Les toilettes se trouvent dans un coin à gauche de la porte qui mène à la cour extérieure. Une pièce avec un plan de travail et des lavabos donne accès à deux portes avec la silhouette d'une femme et d'un homme dessinées sur chacune des portes. Je rentre dans les toilettes pour femme. Puis mon envie assouvie, je me dirige vers le grand plan de travail en bois où est également disposé un miroir.

Je regarde mon visage. Mon maquillage a un peu coulé et ma coiffure a été clairement chamboulée par les quelques heures de danse à mon actif et certainement plus encore par les danses avec Esteban. Cette pensée dessine sur mes lèvres un sourire rêveur. Avec un peu de chances, nous allons redanser. Je me ressaisis donc et j’essuie un peu mon maquillage. J’essaie ensuite de redonner un peu plus de fraîcheur à ma coiffure. Plutôt satisfaite du résultat, je sors de la pièce et me dirige vers la porte menant à l’extérieur.

Esteban rentre à ce moment-là et nous nous retrouvons face l’un à l’autre. Mon coeur s’emballe. Nous nous immobilisons. Esteban a l’air surpris mais il me sourit:

« Yé té cherchais. »

Ces quelques mots raisonnent en moi et font vibrer tout mon corps. Nous sommes seuls, nous nous regardons. Une seule chose envahit mon esprit : l’embrasser. A cet instant, plus rien ne m’intéresse à part lui. L’énergie qui circulait entre nous lorsque nous dansions envahit l’espace. Je peux sentir discrètement son odeur. Ses yeux s’assombrissent et son expression devient de plus en plus sérieuse. Il s’approche de moi. Je m’approche de plus belle jusqu’à avoir mon nez très proche de son cou. Je ferme les yeux et me délecte de son parfum. De sa main gauche, il prend ma main droite dans la sienne et vient entrelacer nos doigts. Il met son autre main sur mon dos et m’approche de lui. Je rouvre les yeux. Ses yeux sont ouverts et me regardent intensément.

« Lola, yé très envie de toi mais sache qu'à tout moment, tou peux m’arrêter. »

Mon coeur chauffe de plus belle et j’acquiesce. Il approche alors ses lèvres des miennes et vient m’embrasser doucement. Ses lèvres effleurent mes lèvres. Les doigts de sa main droite remontent mon bras lentement, me frôlant et laissant juste un contact léger venir me donner la chair de poule à chaque centimètre de peau qu’il touche. Puis il caresse mon épaule et vient monter jusqu’à l’arrière de ma tête. Il appuie légèrement sa main entrainant un rapprochement de nos lèvres et sa langue entre dans ma bouche. Elle vient caresser la mienne doucement. Il sent le rhum et le citron. Nos langues s’entrelacent dans des mouvements lents et profonds. Son souffle s’accélère en même temps que le mien et je sens à nouveau l’excitation m’envahir. Je suis excitée et j’ai envie de lui, une envie irrésistible. Je balade donc ma main gauche sur son dos que j’effleure. Je sens son souffle devenir saccadé au contact de ma main. D’un geste brusque, exprimant mon excitation, j’approche son torse de moi. Puis je descends doucement ma main sur ses fesses. Son souffle s’accélère encore, en même temps que ces baisers se font plus pressants. Sa main gauche lâche ma main. Elle vient verrouiller la porte juste derrière lui, nous offrant ainsi l’intimité dont nous avons besoin. Derrière la porte, nous entendons distinctement la musique de l’extérieur qui est devenue plus lente - peut-être une nouvelle demande d’Esteban.

Il recule et nos bouches se séparent. Sa main gauche vient prendre ma main droite et il me fait ainsi tourner pour me mettre dos à lui. Puis il descends sa main droite, m’effleurant à nouveau du bout des doigts : de ma main à mon bras, puis en passant par mon épaule. Il passe au milieu de mes seins. Il pose sa main sur mon ventre et approche mon corps du sien, mes fesses contre son bassin. Il commence à danser en bougeant son bassin de gauche à droite lentement. Il me dirige pour que je le suive, appuyant sa main pour accentuer notre contact. Il appuie sa tête sur le côté droit de la mienne et en appuyant légèrement fait pencher ma tête sur la gauche. Il descend alors, frôlant ses lèvres sur mes oreilles et sur mon cou où il dépose un, deux puis trois baisers. A chaque baiser, je frissonne et pourtant j’ai de plus en plus chaud. Sa main droite vient descendre ma bretelle, dévoilant petit à petit mon sein droit que sa main vient prendre délicatement. Il descend ses lèvres sur mon épaule où il y dépose un autre baiser. Sa main se resserre sur mon sein au moment où ses lèvres viennent toucher ma peau. Je me retourne vers lui pour venir manger sa bouche. Nous échangeons un baiser fiévreux. Puis je recule et commence à défaire sa chemise en le regardant dans les yeux, bouton par bouton, délicatement. Il fait sombre dans le bar mais je peux voir dans ses yeux une excitation qui enflamme son regard. Il a sur les lèvres dessiné un sourire doux et il se mord légèrement la lèvre du bas. Une fois la chemise détachée entièrement, je lui enlève et la laisse retomber sur le sol. Je le dévore des yeux. Son torse est comme je l’imaginais, suffisamment poilu et musclé. Des abdominaux se dessinent sur son torse et j’aperçois le V de son bas ventre. Avec sa main droite, il vient relever ma tête pour qu'il puisse me regarder dans les yeux. Avec sa main gauche, il vient descendre mon autre bretelle et je me retrouve, comme lui, le torse nu. Puis sa main glisse dans mon dos et il me rapproche de lui. Mes tétons frôlent son torse. Sa jambe droite entre les miennes, il colle son front contre le mien et commence à remuer ses hanches suivant un rythme langoureux. Ses deux mains sont désormais sur mon dos pour me diriger à son rythme. Ses mains sont chaudes et fermes. Ses yeux sont clos et je ferme également les miens me concentrant ainsi sur les sensations délicieuses de cette danse érotique. Je sens son sexe durcir de plus en plus contre ma jambe gauche. Mes seins sont désormais collés à son torse. Cette danse langoureuse enflamme mon excitation. Nous sommes tous les deux serrés l’un contre l’autre, le torse nu. Sa jambe est de plus en plus proche de mon sexe et vient frotter la zone clitoridienne lentement, au rythme de la musique. Ce frottement fait monter des vibrations de mon sexe jusque dans ma colonne vertébrale et mes hanches. Mon souffle se fait saccadé et il vient appuyer une de ses mains sur mes fesses. Il accompagne ainsi nos corps à effectuer un mouvement de vagues d’avant en arrière pour accentuer mon frottement sur sa jambe. Le plaisir se fait de plus en plus intense et ses inspirations deviennent plus fortes au rythme des miennes. Nos bassins dessinent langoureusement des vagues. Je l’entends parfois siffler en inspirant et il se mord alors les lèvres en fermant les yeux. Ce jeu me rend dingue et il semble qu’il ait le même effet sur Esteban.

D’un coup, il vient mettre ses mains sous mes fesses et me soulève pour aller me déposer sur la table la plus proche. Je m’assois et m’approche de son torse sur lequel je viens déposer des baisers. Ces yeux sont fermés et sa tête penchée en arrière. Je remonte sur ces tétons que je lèche. Ils sont salés. Dans le même temps, ma main droite descend. Je défais les boutons de son jean et vient poser ma main sur son sexe dur. J’effectue alors des mouvements de haut en bas. Je l’entend gémir d’excitation. Il ouvre les yeux et me regarde. Avec sa main droite, il accentue ma cambrure et de sa main gauche appuie sur mon épaule pour m’allonger sur la table délicatement. Il cherche dans sa poche et sort un préservatif. Il descend son jean et son caleçon en bas de ses cuisses puis l’enfile. Son sexe en érection se dresse fièrement et je deviens impatiente de le sentir en moi. Il me regarde intensément puis attrape avec ses mains mes hanches et approche mes fesses du bord de la table. Il fait glisser ma culotte lentement le long de mes cuisses en me regardant. Ses yeux sont très sombres. Il s’approche de moi, écarte mes jambes et se colle à moi pour m’embrasser. Sa langue pénètre ma bouche et nos langues se touchent encore. Ses hanches font des mouvements de va-et-vient au rythme de nos langues qui se rencontrent. Son sexe frotte mon clitoris et accentue mon plaisir et mon impatience. Je suis très humide et dans un glissement, son sexe me pénètre soudainement. Nos yeux s’écarquillent en même temps et nous gémissons en coeur. Sa tête se baisse et sa bouche vient mordre délicatement mon cou. Puis il se redresse et recommence de nouvelles ondulations du bassin…d’avant en arrière… accentuant sa pénétration en moi. Tantôt ses yeux me regardent, gourmands, tantôt il les ferme et se mord les lèvres. Je savoure chacun de ses mouvements. Toujours au rythme de la musique, chaque pénétration est lente, profonde. J’halète de plaisir et j’entends son souffle devenir de plus en plus rauque, de plus en plus fort. Ses boucles brillent dans le noir et bougent au rythme de ses va-et-vient. Je prends autant de plaisir à le regarder qu'à l’effet de ses mouvements sur mon corps. Il se penche alors sur moi, m’embrasse doucement. Puis sa bouche descend sur mon menton et, tout en continuant ses mouvements de bassin, il descend sur mon cou où il dépose de légers baisers. Ses lèvres sont délicates et humides. Chaque baiser provoque une chaleur ardente au coeur de ma poitrine. Il descend et prend mon sein gauche dans sa main et mon téton droit entre sa bouche. Il suce mon téton et vient l’entourer avec sa langue. Son sexe en moi, sa langue sur mon sein, je gémis d’une voix aigüe. Il lève les yeux sur moi et sur son visage se dessine un léger sourire satisfait. Je viens m’appuyer sur mes coudes et sa main derrière mon dos, il m’aide à me redresser. Assise sur le bord de la table, le torse relevé, je suis ainsi plus proche de lui. Je suis obligée de relever davantage mes cuisses. Il vient appuyer son front sur le mien et descend ses mains sur mes fesses. J’appuie mes mains sur la table et dans un geste rapide, il ramène mes hanches plus proches des siennes encore, me pénétrant ainsi plus profondément. J’émets un cri de plaisir et il gémit à son tour, nos yeux les uns dans les autres. Sa main droite et son avant bras droit viennent s’appuyer sur mon dos. Sa main gauche vient appuyer mes fesses. Son front posé sur le mien, il continue ses mouvements d’aller et venue en moi. Il roule du bassin sensuellement, nous amenant dans une danse très épicée. Il accélère le mouvement, allant de plus en plus vite et de plus en plus profondément. Il gémit bruyamment et le plaisir devient de plus en plus fort à mesure qu’il accélère. Les yeux fermés, il mord fortement sa lèvre. Cette vision fait battre mon cœur plus fort. Ses gémissements se font de plus en plus forts et ses mouvements sont plus secs. Mon plaisir grandit. Je sens son sexe qui se contracte en moi et je joui fortement. L’excitation d’Esteban monte encore et en un cri rauque, il jouit également.

Il ouvre les yeux, me regarde. Ses yeux brillent de satisfaction. Je souris de soulagement et il me répond avec ce sourire chaleureux qui m’a séduite immédiatement lors de notre rencontre. Il pose alors un doux baiser sur mes lèvres.

4h100

Patricia et moi sommes dans sa voiture. Nous roulons dans la ville. Je regarde par la fenêtre les lumières de la nuit et au loin le soleil qui commence à percer à l’horizon. Je repense à cette soirée et à Esteban. Je me rappelle son odeur et ses mains sur moi, son sexe en moi, le plaisir et le temps suspendu de ce moment. Un goût de citron et de rhum me reviennent dans la bouche.

Patricia est concentrée sur sa conduite, ses yeux sont plissés mais je peux y voir un questionnement qui ne va pas tarder à sortir de sa bouche.

« On dirait que tu as passé une bonne soirée. »

« Plutôt pas mal, en effet.» lui dis-je, faisant planer un brin de mystère.

« Entre nous, qu’est-ce qu’il s’est passé quand tu es allée aux toilettes? J’ai vu Esteban te suivre peu de temps après et vous vous êtes absentés looooonnngtemps. »

Je me souviens alors de ce coup sur la porte qui nous a renvoyé, Esteban et moi, brutalement à la réalité : la panique dans nos yeux alors et cet empressement à retourner à la normal. Ce souvenir me fait rire.

« Qu’est-ce qui te fait rire? Ce suspens est invivable Lola! J’ai trop envie de savoir ».

Je me décide alors à raconter à Patricia qui trépigne sur son siège de conducteur face aux détails croustillants de mon aventure de ce soir.

« Rrrhooo tu as pris son numéro? »

« Non je lui ai donné le mien. Je lui ai dit de m’appeler si il vient dans ma ville. »

« Ah mais tu ne veux pas lui redonner rendez-vous. Il avait l’air gentil. »

« Absolutely not, my dear! Je suis une femme libre! »

En prononçant ses mots, une énergie jusqu’alors inconnue se réveille en moi. L’avenir est devant moi et je sens alors l’enthousiasme des futurs aventures qui m’attendent.

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